jeudi 28 décembre 2006

L’interstice

Le corps frémit..
Ce n’était donc qu’un rêve, un si funeste rêve, que j’en frémis !!!
L’âme n’a t’elle donc pas de sollicitude, de compassion, n’accorde t-elle donc pas de rémission ?

Rêver serait-ce donc uniquement une farce nombriliste à caractère virtuel ?
Le réveil est donc plat, si plat, si incongru souvent plutôt que parfois, il ne vaut mieux jamais se détendre.

C’était pourtant tellement vrai, tellement tenu, si tendu, que l’image intérieure dépassait si puissamment la corruption de la pensée.
On se sent vaillant, si fort, si rigide dans l’action finalement virtuelle.
Cette force double est tellement vivace dans un esprit par habitude cadenassé.

Et bien non, il faudra faire ce combat si utile en état d’éveil, en état formaté, comme si la nature ne permettait finalement pas aux actes prodigieux de se révéler sur le mode élémentaire.

Arnaud Valeix

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